La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une pathologie oculaire chronique qui affecte la macula, la partie centrale de la rétine. Sa prévalence augmente à partir de l’âge de 50 ans, en faisant la principale cause de déficience visuelle chez les individus âgés.
Les principaux facteurs de risque associés à cette maladie sont l’âge, le tabagisme et la susceptibilité génétique. Quelle est la signification de l’acronyme DMLA ? La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une pathologie chronique affectant la macula, qui est la zone centrale de la rétine. Elle se manifeste généralement après l’âge de 50 ans et progresse lentement. À un stade avancé, le patient souffrant de cette maladie ne parvient plus à percevoir les stimuli visuels au centre de son champ visuel, ce qui est communément désigné sous le terme de cécité centrale. Après l’atteinte du premier œil, il y a une probabilité plus élevée de développer une atteinte oculaire bilatérale, bien que cette atteinte puisse être asymétrique. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une pathologie chronique et hautement handicapante. Peu importe la présence ou non d’un handicap visuel, cette maladie affecte environ 8 % de la population française, avec une prévalence croissante en fonction de l’âge. Elle impacte : 1 % des individus âgés de 50 à 55 ans, Environ 10 % des individus âgés de 65 à 75 ans, Environ 25 à 30 % des individus âgés de plus de 75 ans. Dans les prochaines années, en raison de l’augmentation de l’espérance de vie, on s’attend à ce que le nombre de personnes souffrant de DMLA, y compris celles ayant des formes avancées avec déficience visuelle, augmente continuellement. La DMLA représente la principale cause de déficience visuelle chez les adultes de plus de 50 ans dans les pays industrialisés. L’origine exacte de la DMLA demeure mal définie, mais elle est associée à un processus de vieillissement accéléré de la macula, qui est la partie centrale de la rétine. Quelle est la définition de la macula ? La rétine, une membrane délicate qui recouvre la paroi interne de l’œil, convertit les stimuli visuels en influx nerveux qu’elle achemine vers le cerveau via le nerf optique. La macula, qui constitue la partie centrale de la rétine, est formée de cellules spécialisées munies de photorécepteurs qui facilitent la perception des détails fins tels que la lecture de petits caractères et l’identification des traits du visage, ainsi que la discrimination des couleurs au centre de l’image. Lorsque la macula est endommagée, la vision centrale devient floue et imprécise, alors que la vision périphérique reste intacte. Il existe deux types de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). La maladie commence par une phase initiale, dépourvue de dégénérescence, connue sous le nom de maculopathie liée à l’âge (MLA ou “maculopathie sèche précoce”). Cette étape se distingue par l’accumulation de petits dépôts de graisse blanchâtres, connus sous le nom de “drusen”, dans et autour de la macula de la rétine. Ces dépôts sont observables lors d’une simple ophtalmoscopie. À ce stade, le patient est souvent asymptomatique ou peut présenter une métamorphopsie et des scotomes. Une leucémie myéloïde aiguë peut maintenir sa stabilité au fil des années. Cependant, dans environ la moitié des cas, la maculopathie liée à l’âge (MLA) progresse vers des formes dégénératives avancées : la forme atrophique (la plus courante chez les individus européens de plus de 65 ans) ou la forme humide. La DMLA peut toucher un seul œil ou les deux. Il est possible d’observer des formes mixtes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) où un œil présente une forme sèche de la maladie et l’autre une forme humide. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de type atrophique, également connue sous le nom de forme “sèche”, La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sèche se caractérise par une diminution anormale de l’épaisseur de la macula et une disparition graduelle des cellules spécialisées contenant des photorécepteurs. Ce phénomène conduit à la formation de lacunes de plus en plus grandes dans la macula, qui sont observables simplement lors d’un examen du fond d’œil. La DMLA sèche entraîne une détérioration lente et progressive de la vision centrale sur une période de 5 à 10 ans. Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement approuvé pour la prise en charge de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de forme sèche. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de forme exsudative, également appelée “humide”, La forme humide de la DMLA se distingue par la croissance anormale de néo-vaisseaux sanguins dans la macula. Ces vaisseaux anormaux, fragiles, entraînent une diffusion de sérum ou de sang qui perturbe la structure de la rétine, endommage les photorécepteurs et entraîne une diminution significative de l’acuité visuelle. De plus, ils peuvent entraîner des hémorragies rétiniennes. Sa progression peut s’avérer rapide, entraînant une dégradation de la vision centrale en quelques semaines voire en quelques jours seulement. Il existe des thérapies pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) humide qui sont capables de freiner sa progression. Une surveillance régulière est essentielle en raison du risque d’une détérioration rapide de la maladie.
Les éléments favorisant le développement de la DMLA. Les facteurs de risque associés au développement d’une DMLA sont les suivants : La DMLA se manifeste généralement à partir de l’âge de 50 ans et sa prévalence augmente avec l’avancée en âge. La consommation de tabac augmente de 4 à 5 fois le risque de développer la maladie, et ce risque demeure élevé pendant plusieurs années après la cessation du tabagisme. Certains individus ont une prédisposition génétique plus marquée que d’autres, cette propension étant associée à la présence d’un gène spécifique sur le chromosome 1. Un régime alimentaire déficient en antioxydants tels que les oméga-3 et riche en acides gras saturés et en cholestérol ; Une condition médicale caractérisée par un excès de graisse corporelle, également connue sous le nom d’obésité. Les antécédents de maladies cardiovasculaires et une exposition excessive à la lumière sont considérés comme des facteurs de risque.