L’examen ophtalmologique comprend une évaluation standardisée, qui peut être complétée par des investigations spécifiques en cas de besoin, en fonction du contexte clinique et des résultats préliminaires.
L’entretien est essentiel pour évaluer les symptômes, les antécédents personnels ou familiaux et les besoins du patient. Le patient se place initialement derrière un appareil permettant de réaliser diverses mesures. La réfraction objective consiste à mesurer les paramètres optiques de l’œil, tels que la longueur et la courbure du système optique de l’œil. La tonométrie est une technique de mesure de la pression intraoculaire qui repose sur l’analyse de la déformation de la cornée provoquée par un jet d’air. Associé à la pachymétrie cornéenne. En réalité, la pression intraoculaire est ajustée en fonction de l’épaisseur de la cornée. Ensuite, la réfraction subjective est effectuée afin de mesurer l’acuité visuelle maximale en utilisant la correction optique optimale disponible. L’acuité visuelle pour la vision de loin est mesurée sur une échelle de Monoyer allant de 1 à 10/10. L’échelle de Parinaud est utilisée pour évaluer la vision de près. Pour ce faire, on emploie une série de différents récipients d’essai. Cette mesure n’est pas nécessairement systématiquement mise en œuvre. L’ophtalmologiste combine les résultats de l’examen de la réfraction avec les informations recueillies lors de l’interrogatoire (plaintes, activités…) pour déterminer avec précision les besoins du patient. Le patient se positionne ensuite derrière la lampe à fente (microscope horizontal) afin d’effectuer une observation visuelle des diverses structures de l’œil. En insérant une lentille d’examen entre la lampe à fente et l’œil, il est possible d’observer le pôle postérieur, comprenant le corps vitré, la rétine et la tête du nerf optique. À l’issue de cette évaluation systématique, l’ophtalmologiste peut envisager d’effectuer des examens complémentaires. Il est possible d’élargir la pupille du patient en utilisant un collyre dans le but d’améliorer l’observation de la région située en arrière de l’iris. Les collyres mydriatiques ont un délai d’action d’environ 30 minutes et conservent leur efficacité pendant une durée de 2 à 3 heures.
Une altération de la vision peut survenir, ce qui peut compromettre la capacité de conduire en toute sécurité. Divers examens complémentaires peuvent être envisagés en fonction des premiers éléments recueillis. L’équipement technique du centre est exhaustif, ce qui lui permet de réaliser la majorité des examens tels que l’OCT de la rétine, de la macula, du nerf optique et de l’angle irido-cornéen, l’angiographie, la biométrie, etc. Le patient peut être orienté vers un orthoptiste afin de réaliser divers examens tels que le champ visuel ou le bilan orthoptique. En dernier lieu, il peut être recommandé à un collègue, qu’il s’agisse d’un ophtalmologiste hautement spécialisé ou d’un spécialiste d’une autre discipline (cardiologue, neurologue, diabétologue, radiologue, etc.).